Le Tableau de bord des politiques de planification familiale pour les jeunes permet aux utilisateurs d’accĂ©der, d’interprĂ©ter et de comparer les politiques et les programmes de planification familiale pour les jeunes dans diffĂ©rents pays. Les utilisateurs peuvent Ă©valuer le niveau auquel l’environnement politique actuel d’un pays permet et soutient l’accĂšs des jeunes Ă  la planification familiale et leur utilisation de celle-ci.

L’évaluation utilise huit indicateurs – listĂ©s dans le tableau de bord ci-dessous – qui sont apparus ĂȘtre directement liĂ©s Ă  l’augmentation de l’utilisation de la contraception chez les jeunes. Les pays sont classĂ©s dans l’une des quatre catĂ©gories de couleur qui montre leur performance pour chaque indicateur. Nous vous invitons Ă  explorer le tableau de bord en cliquant sur un indicateur ou un pays de votre choix. Le tableau de bord vous fournira aussi une information dĂ©taillĂ©e sur les politiques de planification familiale destinĂ©es aux jeunes dans chaque pays.

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Qu'est-ce que le consentement des parents et du conjoint ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de planification familiale sans le consentement des parents ou du conjoint.

Qu'est-ce que l'autorisation du prestataire ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays demande aux prestataires de fournir des services de PF aux jeunes dans discrimination ou prĂ©jugĂ©s.

Que sont les restrictions fondées sur l'ùge ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de PF chez les jeunes sans considĂ©ration de leur Ăąge.

Que sont les restrictions fondées sur le statut matrimonial ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de PF sans considĂ©ration de leur statut matrimonial.

Qu'est-ce que l'accÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Qu'est-ce que l'éducation complÚte à la sexualité ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient une Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) pour tous les jeunes, conformĂ©ment aux directives sur les composantes essentielles de l’ECS du FNUAP.

Qu'est-ce que la fourniture de services de PF adaptés aux jeunes ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient la fourniture de services de PF adaptĂ©s aux jeunes : Formation des prestataires, confidentialitĂ© et intimitĂ©, et gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Qu'est-ce qu'un environnement social favorable ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel un pays soutient les deux Ă©lĂ©ments d’environnement favorables Ă  la fourniture de services de contraception adaptĂ©s aux jeunes : renforcer le soutien communautaire et tenir compte des normes de genre.

De nombreux pays ont adoptĂ© une approche trĂšs protectrice pour lĂ©gifĂ©rer sur l'accĂšs des jeunes aux services de PF, estimant qu’ils doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s contre d’éventuels dangers et que les parents ou l'Ă©poux devraient pouvoir s’opposer Ă  leurs dĂ©cisions en matiĂšre de santĂ© de la reproduction (SR). Dans la pratique, ces lois reprĂ©sentent des obstacles pour l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de services en santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), y compris la PF. Par exemple, une Ă©tude de la FĂ©dĂ©ration internationale pour la planification familiale au Salvador rapporte que les lois exigeant le consentement des parents pour que les mineurs aient accĂšs Ă  un traitement mĂ©dical reprĂ©sentent un obstacle direct pour que les jeunes accĂšdent Ă  la PF. L'Ă©tude recommande : « La lĂ©gislation primaire doit clairement Ă©tablir le droit des jeunes d’accĂ©der aux services de SSR, indĂ©pendamment du consentement parental ou de tout autre consentement ; ceci afin d'Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ© et le risque que des restrictions informelles soient appliquĂ©es Ă  la discrĂ©tion des prestataires de services ».

Les organismes mondiaux de la santĂ© et des droits humains soulignent l'importance de la reconnaissance du droit des jeunes Ă  prendre librement et en toute responsabilitĂ© des dĂ©cisions concernant leur propre SR et leurs souhaits. En 2012, le Forum mondial de la jeunesse de la ConfĂ©rence internationale sur la population et le dĂ©veloppement a affirmé : « Les gouvernements doivent veiller Ă  ce que les politiques, les lois et les rĂšglements internationaux et nationaux Ă©liminent les barriĂšres, y compris les exigences relatives Ă  la notification et au consentement des parents et de l’époux, et l'Ăąge du consentement pour les services sexuels et reproductifs – qui portent atteinte aux droits et Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. »

Les lois portant sur le consentement vis-Ă -vis des services de PF sont souvent opaques ou contradictoires. Le Tableau de bord a l'intention de reconnaĂźtre les pays qui affirment explicitement la libertĂ© des jeunes Ă  accĂ©der Ă  la contraception sans le consentement des parents ou de l'Ă©poux. Les pays qui ont mis en place un tel environnement politique ont donc Ă©tĂ© classĂ©s dans la catĂ©gorie verte, soit l'environnement politique le plus favorable, car leur position juridique dĂ©finitive fournit les bases nĂ©cessaires pour contrecarrer les normes sociales ou les coutumes religieuses qui peuvent restreindre la capacitĂ© Ă  accĂ©der aux services de PF. Lorsqu'un document politique mentionne que les personnes ne sont pas assujettis Ă  l'un des consentements – celui de l’époux ou des parents – mais qu'il ne mentionne pas l'autre, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune. Tout pays qui exige le consentement d'un parent ou d'un Ă©poux est placĂ© en catĂ©gorie rouge. Lorsqu'un pays ne dispose pas de politique qui traite de l'accĂšs aux services de PF sans consentement, il est classĂ© dans la catĂ©gorie grise.

Les prestataires refusent souvent de fournir des contraceptifs aux jeunes, en particulier des mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action, pour des raisons non mĂ©dicales. Ils peuvent imposer des croyances personnelles ou des critĂšres mĂ©dicaux inexacts lorsqu'ils Ă©valuent les besoins en PF des jeunes, ce qui reprĂ©sente un obstacle Ă  la diffusion de la contraception. Les trois quarts des prestataires ougandais interrogĂ©s sur leur conception de l'offre de contraceptifs aux jeunes estimaient ainsi que la contraception ne devrait pas leur ĂȘtre proposĂ©e, et un cinquiĂšme d'entre eux ont dĂ©clarĂ© qu'ils prĂ©fĂ©raient conseiller l'abstinence plutĂŽt que de fournir des contraceptifs injectables aux jeunes femmes. Pour lever cette barriĂšre, les lois et politiques nationales doivent inclure l'accĂšs aux services de PF pour les jeunes, sans que ces derniers soient soumis aux croyances personnelles du prestataire.

Les politiques qui soulignent de maniĂšre explicite l'obligation pour les prestataires de fournir les services de PF aux jeunes, sans discrimination ou prĂ©jugĂ© sont considĂ©rĂ©es comme pleinement favorables Ă  l'accĂšs de ceux-ci Ă  la contraception et contribuent Ă  un classement dans la catĂ©gorie verte. Tout pays qui soutient gĂ©nĂ©ralement les critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale de l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) pour l'utilisation de contraceptifs mais n'exige pas explicitement que les prestataires fournissent aux jeunes en dĂ©pit de leurs croyances personnelles est placĂ© dans la catĂ©gorie jaune. Tout pays qui permet au prestataire d’exercer un pouvoir discrĂ©tionnaire au-delĂ  des critĂšres mĂ©dicaux pour fournir des services de planification familiale aux jeunes est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge, indiquant un obstacle juridique Ă  l'utilisation de la contraception par les jeunes. Les pays qui ne disposent pas de politique concernant l'autorisation par les prestataires au-delĂ  des critĂšres mĂ©dicaux sont placĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Les jeunes qui souhaitent recourir Ă  la contraception continuent de rencontrer des obstacles pour accĂ©der aux services en raison de leur Ăąge. Une Ă©tude menĂ©e au Kenya et en Zambie a rĂ©vĂ©lĂ© que moins de deux tiers des infirmiĂšres-sages-femmes Ă©taient d'accord avec l’idĂ©e selon laquelle les filles scolarisĂ©es devaient avoir accĂšs Ă  la PF.

En 2010, un groupe d'experts de l'OMS a Ă©tabli que « l'existence de lois et de politiques qui amĂ©liorent l'accĂšs des adolescents aux informations et aux services contraceptifs, indĂ©pendamment de leur statut matrimonial et de leur Ăąge, peut contribuer Ă  prĂ©venir les grossesses non dĂ©sirĂ©es ». Lors de la ConfĂ©rence internationale sur la population et le dĂ©veloppement de 2012, le Forum mondial de la jeunesse a recommandĂ© aux gouvernements de veiller Ă  ce que leurs politiques Ă©liminent les obstacles portant atteinte aux droits et Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes, notamment l’ñge du consentement pour les services de planification familiale.

Les pays qui incluent explicitement une disposition dans leurs lois ou politiques encourageant l'accÚs des jeunes à la PF indépendamment de leur ùge sont considérés comme ayant un environnement politique favorable et sont classés dans la catégorie verte. Ceux qui limitent l'accÚs des jeunes à la PF, en définissant un ùge de consentement pour obtenir des services de SSR, sont considérés comme ayant un environnement politique restrictif et sont classés dans la catégorie rouge. Les pays qui n'ont pas adopté de politique favorisant l'accÚs des jeunes à la PF quel que soit leur ùge sont classés dans la catégorie grise.

Une revue systématique réalisée en 2014 a permis de répertorier les lois et les politiques qui limitent l'accÚs des jeunes non mariés à la contraception et qui représentent un obstacle à l'utilisation de la contraception par les jeunes. En l'absence d'une position juridique sur le statut matrimonial, les agents de santé peuvent refuser de fournir une méthode contraceptive aux jeunes non mariés. Ainsi, des politiques solides assurant un accÚs égal aux services de PF pour les jeunes mariés et non mariés sont nécessaires pour favoriser l'utilisation des services contraceptifs par tous les jeunes.

Les pays déterminés à avoir l'environnement politique le plus favorable (la catégorie verte) pour cet indicateur sont ceux qui incluent explicitement une disposition dans leurs lois ou leurs politiques pour que les personnes aient accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial. Lorsqu'un pays reconnaßt le droit aux services de PF, quel que soit le statut matrimonial, mais utilise une terminologie favorisant les couples mariés, il est considéré comme ayant un environnement politique prometteur, mais inapproprié, et est classé dans la catégorie jaune, car sa politique laisse place à l'interprétation. Un pays est placé dans la catégorie rouge si ses politiques limitent l'accÚs aux services de PF en fonction de leur statut matrimonial. Enfin, un pays est placé dans la catégorie grise s'il ne dispose pas de politique d'accÚs aux services de PF quel que soit le statut matrimonial.

 

 

Les jeunes cherchant Ă  utiliser des moyens de contraception, y compris les mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d’action (MLDAR), sont souvent confrontĂ©s Ă  la mĂ©fiance ou au refus du prestataire en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial ou de leur paritĂ©. Les critĂšres d’éligibilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS pour l’utilisation des mĂ©thodes contraceptives, stipulent explicitement que l'Ăąge et la paritĂ© ne sont pas des limites Ă  l’indication d’une mĂ©thode contraceptive rĂ©versible Ă  courte ou longue durĂ©e d'action.

La fourniture des MLDAR dans le cadre d'une offre Ă©largie de mĂ©thodes est particuliĂšrement efficace pour amĂ©liorer l'utilisation de la contraception chez les jeunes. Dans une Ă©tude, des implants ont Ă©tĂ© offerts comme option contraceptive alternative Ă  des jeunes femmes recherchant des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action dans un dispensaire du Kenya. 24 % des femmes ont dĂ©cidĂ© d'utiliser un implant, et leur taux d’arrĂȘt Ă©tait significativement plus faible que chez celles qui utilisaient des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action. Les 22 grossesses involontaires qui se sont produites concernaient les femmes qui utilisaient des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action. Dans une autre Ă©tude, des prestataires travaillant dans des services adaptĂ©s aux jeunes ont Ă©tĂ© formĂ©s pour proposer une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, ce qui a permis d’accroĂźtre l’adoption de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles (MLDAR) chez les femmes sexuellement actives, notamment celles qui prĂ©voyaient de retarder leur premiĂšre grossesse. Cependant, de nombreux jeunes dans le monde ignorent ce que sont les MLDAR. Et lorsqu'ils connaissent ces mĂ©thodes, ils sont susceptibles d'Ă©mettre des doutes sur leur utilisation et leurs effets secondaires potentiels, hĂ©sitant Ă  les utiliser en raison de normes sociales ou face au refus exprimĂ© par les prestataires.

La Déclaration du consensus mondial : l'élargissement du choix contraceptif pour les adolescent(e)s et les jeunes vers l'inclusion de la contraception à longue durée d'action réversible appelle à ce que les programmes de SSR et les droits des jeunes assurent leur accÚs à une gamme complÚte de méthodes contraceptives en :

  • assurant l'accĂšs aux options contraceptives les plus couramment disponibles, y compris les MLDAR (plus prĂ©cisĂ©ment, les implants contraceptifs et les dispositifs intra-utĂ©rins) Ă  toutes les adolescentes et jeunes femmes sexuellement actives de l'Ăąge de la mĂ©narche jusqu'Ă  l'Ăąge de 24 ans, quelles que soient la situation matrimoniale et la paritĂ©.
  • veillant Ă  ce que les MLDAR soient proposĂ©es et disponibles comme options contraceptives essentielles, pendant les consultations d'Ă©ducation et de conseil en matiĂšre de contraception et lors des prestations de services contraceptifs
  • diffusant une information factuelle auprĂšs des dĂ©cideurs, des reprĂ©sentants ministĂ©riels, des responsables de programmes, des prestataires de services, des communautĂ©s, des familles, des adolescents et des jeunes concernant la sĂ©curitĂ©, la rĂ©versibilitĂ©, le coĂ»t-efficacitĂ©, l'acceptabilitĂ©, les taux de continuation ainsi que les bĂ©nĂ©fices tant sur le plan de la santĂ© que sur d'autres domaines qu'offrent les mĂ©thodes contraceptives, y compris les MLDAR, pour des adolescent(e)s et des jeunes sexuellement actifs qui souhaitent Ă©viter, retarder ou espacer les grossesses.

Cet indicateur diffĂšre de celui concernant les Restrictions fondĂ©es sur l'Ăąge en mettant l'accent sur la gamme de mĂ©thodes offertes aux jeunes. Les pays devraient disposer d'une directive politique qui oblige – sur le plan juridique – les professionnels de santĂ© Ă  fournir des services contraceptifs rĂ©versibles Ă  courte ou longue durĂ©e d'action indĂ©pendamment de l'Ăąge. En outre, la politique ne devrait laisser aucune ambiguĂŻtĂ© quant au champ d'application de la directive, et devrait mentionner expressĂ©ment le droit juridique des jeunes Ă  accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de services contraceptifs, y compris les MLDAR. Par consĂ©quent, les pays qui disposent d'une politique explicite permettant aux jeunes d'accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de services contraceptifs quel que soit leur Ăąge, sont classĂ©s dans la catĂ©gorie verte parce qu'ils mettent en Ɠuvre l'environnement politique le plus favorable. Les pays dont les politiques stipulent que les jeunes peuvent accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes, sans prĂ©ciser que les MLDAR sont incluses dans cette gamme, sont classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Ils sont sur la bonne voie, mais ils auraient un environnement plus favorable si leurs politiques mentionnaient explicitement le droit des jeunes d’accĂ©der aux MLDAR.

Un pays est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge lorsqu'il a mis en place une politique qui restreint l'accĂšs aux services de PF, y compris des mĂ©thodes spĂ©cifiques, en fonction de l'Ăąge, du statut matrimonial ou de la paritĂ©, ou en fonction de toute autre caractĂ©ristique qui ne correspond pas aux critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS. Les pays qui ne disposent pas de politique traitant de l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives sont classĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Il est important de noter que le Tableau de bord ne prend pas en compte l'inclusion dans les politiques de la contraception d'urgence (CU) au sein de la gamme complĂšte des mĂ©thodes pour les jeunes. Cet indicateur vise Ă  dĂ©terminer si les mĂ©thodes Ă  court terme et les MLDAR sont comprises dans les options mises Ă  disposition des jeunes. Par consĂ©quent, les pays qui n'ont pas rendu la CU accessible aux jeunes peuvent ĂȘtre classĂ©s dans la catĂ©gorie verte s'ils fournissent l'accĂšs aux MLDAR. Cependant, en raison de l'attention croissante accordĂ©e Ă  la CU, le rĂ©sumĂ© de cet indicateur pour chaque pays prĂ©cise si elle a Ă©tĂ© incluse dans la gamme des mĂ©thodes proposĂ©es aux jeunes.

L'OMS recommande d'éduquer les adolescents sur la sexualité et la contraception pour accroßtre l'utilisation de la contraception et, de ce fait, prévenir les grossesses précoces et les résultats négatifs en matiÚre de santé reproductive (SR). L'éducation complÚte à la sexualité (ECS) est une forme spécifique d'éducation sexuelle qui permet aux jeunes de disposer de connaissances, d'attitudes et de compétences de santé sexuelle et reproductive (SSR) appropriées à leur ùge, scientifiquement précises et culturellement pertinentes concernant leurs droits, les services et les comportements sains en matiÚre de SSR.

Un nombre croissant d’études dĂ©montre que l'information et l'Ă©ducation des jeunes sur la sexualitĂ© et la SSR ont un impact positif sur leurs comportements en matiĂšre de SR. L'Ă©ducation sexuelle dispensĂ©e dans les Ă©coles les aide Ă  prendre des dĂ©cisions positives et Ă©clairĂ©es. Elle permet Ă©galement de rĂ©duire le risque de transmission des infections sexuellement transmissibles (IST) et la survenue de grossesses non dĂ©sirĂ©es, en partie en raison de l’auto-efficacitĂ© accrue et de l'utilisation de prĂ©servatifs et d'autres contraceptifs. Une Ă©tude au BrĂ©sil a Ă©valuĂ© un programme d'Ă©ducation sexuelle en milieu scolaire dans quatre municipalitĂ©s. Les rĂ©sultats ont montrĂ© une augmentation de 68 % de l'utilisation par les Ă©lĂšves participants de la contraception moderne lors de leur dernier rapport sexuel. Afin qu'elle soit le plus efficace possible, l'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© doit ĂȘtre proposĂ©e dans le cadre d'un ensemble de services de SSR, tels que la fourniture directe de la contraception ou la mise en relation avec des services de PF adaptĂ©s aux jeunes.

Il existe de nombreuses approches pour dispenser l'Ă©ducation sexuelle dans et hors des Ă©coles. Le Tableau de bord considĂšre que l'ECS est la norme d'excellence. Notre analyse s'appuie sur les Orientations opĂ©rationnelles de l’UNFPA pour l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©, qui mettent l'accent sur les droits humains et le genre afin de mettre en Ɠuvre efficacement un cursus de formation Ă  l'ECS. Les orientations opĂ©rationnelles de l'UNFPA dĂ©crivent neuf composantes essentielles de l'ECS, prĂ©cises et faciles Ă  Ă©valuer dans tous les documents politiques des pays. En outre, ces lignes directrices reconnaissent l'Ă©galitĂ© des sexes et les droits humains, et s'appuient sur les normes mondiales dĂ©finies dans les Principes directeurs internationaux sur l'Ă©ducation sexuelle de l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Les neuf composantes essentielles de l’ECS de l'UNFPA sont :

  1. se fonder sur les droits humains en tant que valeurs universelles fondamentales,
  2. une approche intĂ©grĂ©e de l’égalitĂ© des genres,
  3. des informations détaillées et exactes du point de vue scientifique,
  4. un environnement d’apprentissage sĂ»r et sain,
  5. la liaison avec les services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) et d’autres initiatives traitant de l’égalitĂ© des genres, de l’égalitĂ©, de l’autonomisation et de l’accĂšs Ă  l’éducation et aux biens sociaux et Ă©conomiques pour les jeunes,
  6. des mĂ©thodes d’enseignement participatives pour personnaliser les informations et renforcer les compĂ©tences en matiĂšre de communication, de prise de dĂ©cision et de rĂ©flexion critique,
  7. le renforcement du plaidoyer et de l’engagement citoyen des jeunes,
  8. la pertinence culturelle dans le traitement des violations des droits humains et de l’inĂ©galitĂ© entre les sexes,
  9. couvrir à la fois les secteurs formel et informel et s’adresser à tous les groupes d’ñge.

Un pays est considĂ©rĂ© comme fournissant l'environnement politique le plus favorable – et est classĂ© dans la catĂ©gorie verte – lorsque ses politiques reconnaissent non seulement l'importance de l'Ă©ducation sexuelle en gĂ©nĂ©ral, mais comprennent Ă©galement chacun des neuf Ă©lĂ©ments de l'ECS.

Un pays est considĂ©rĂ© comme ayant un environnement politique prometteur s'il prescrit clairement l'Ă©ducation sexuelle dans une politique nationale, mais qu’il ne dĂ©crit pas exactement comment l'Ă©ducation sexuelle devrait ĂȘtre mise en Ɠuvre ou s’il dispose de lignes directrices qui ne sont pas entiĂšrement alignĂ©es sur les composantes essentielles de l'ECS de l'UNFPA. Selon ces critĂšres, ce pays sera classĂ© dans la catĂ©gorie jaune.

Des preuves indiquent que l'Ă©ducation sexuelle fournit aux jeunes les compĂ©tences, les connaissances et les valeurs nĂ©cessaires pour prendre des dĂ©cisions adaptĂ©es en matiĂšre de SSR, y compris l'utilisation accrue de la contraception, mais peu d'Ă©lĂ©ments probants montrent que l'Ă©ducation ne prĂŽnant que l'abstinence sexuelle est aussi efficace. La Commission 2016 du Lancet sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des adolescents dĂ©conseille une Ă©ducation qui ne prĂŽne que l'abstinence sexuelle en tant qu'action prĂ©ventive en matiĂšre de santĂ© et l'a jugĂ©e inefficace pour prĂ©venir des rĂ©sultats nĂ©gatifs en matiĂšre de SSR. En rĂ©alitĂ©, certains rapports indiquent qu'une approche axĂ©e sur l'abstinence uniquement augmente le risque d'obtenir de mauvais rĂ©sultats pour la santĂ© en matiĂšre de SSR chez les jeunes. Par consĂ©quent, un pays dans lequel l'Ă©ducation ne prĂŽne que l'abstinence sexuelle est considĂ©rĂ©e comme limitant l'accĂšs des jeunes Ă  la contraception et son utilisation. Il est – à cet Ă©gard – classĂ© dans la catĂ©gorie rouge. Tout pays qui ne dispose pas de politique en matiĂšre d'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© est placĂ© dans la catĂ©gorie grise.

 

Les Directives de l'OMS sur la prévention des grossesses précoces et leurs conséquences en matiÚre de santé reproductive chez les adolescentes dans les pays en développement recommandent aux décideurs politiques d'adapter les services de contraception aux adolescents afin d'augmenter leur utilisation. Ceci correspond aux nombreuses conclusions trouvées dans la littérature scientifique. Une revue systématique réalisée en 2016 pour identifier les interventions fondées sur des preuves visant à éviter les grossesses non désirées et répétées parmi les jeunes dans les pays à revenu intermédiaire a révélé que trois interventions sur sept qui augmentaient l'utilisation de contraceptifs impliquaient une composante de la fourniture de la contraception.

Selon les donnĂ©es d’une Ă©tude de 2020, la fourniture de mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles Ă  courte et longue durĂ©e d’action gratuites Ă©tait associĂ©e Ă  une augmentation de la probabilitĂ© d’utilisation de mĂ©thodes contraceptives. Des Ă©valuations supplĂ©mentaires montrent que lorsque les services de santĂ© sexuelle et reproductive sont conçus pour rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des jeunes, ces derniers sont plus susceptibles de les utiliser et d'accĂ©der Ă  la contraception.

Le Tableau de bord se fonde sur les composantes essentielles de la prestation de services identifiĂ©es Ă  l’origine dans le document intitulĂ© « Services de contraception adaptĂ©s aux adolescents » issu du dossier sur les pratiques Ă  haut impact (PHI) en matiĂšre de planification familiale de l’Agence des États-Unis pour le dĂ©veloppement international, se voulant un cadre d’évaluation de l’environnement politique relatif Ă  la prestation de services de planification familiale. Une version actualisĂ©e du document intitulĂ©e Services de contraception adaptĂ©s aux adolescents : institutionnaliser les Ă©lĂ©ments adaptĂ©s aux adolescents pour Ă©largir l’accĂšs et le choix, a Ă©tĂ© publiĂ©e en mars 2021, rĂ©affirmant que ces mĂȘmes composantes de la prestation de services contribuent directement Ă  l’augmentation de l’utilisation de la contraception. Cet indicateur traite des composantes de la prestation de services suivantes :

  1. la formation et le soutien des prestataires, dans le cadre d’une fourniture de services dĂ©nuĂ©s de tout jugement afin de proposer des services de contraception adaptĂ©s aux jeunes,
  2. l’application des principes de confidentialitĂ© et garantie des conditions d’intimitĂ© visuelle et auditive,
  3. la prestation de services gratuits ou subventionnés.

De nombreux pays ont pris des initiatives en matiĂšre de santĂ© adaptĂ©es aux adolescents qui incluent une vaste gamme de services, mais pour qu'un pays soit placĂ© dans la catĂ©gorie verte, ses politiques doivent spĂ©cifiquement faire rĂ©fĂ©rence Ă  la prestation des services de PF et de contraception pour les jeunes faisant partie d’un ensemble de services. Un pays est dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur si ses documents politiques font rĂ©fĂ©rence aux trois composantes des services de contraception adaptĂ©s aux adolescents tels que dĂ©finis ci-dessus. Le fait de simplement faire rĂ©fĂ©rence Ă  la fourniture de services de PF pour les jeunes, sans pour autant adopter les trois composantes de la prestation des services contraceptifs adaptĂ©s aux adolescents indique un environnement politique prometteur mais insuffisant. Par consĂ©quent, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune.  Les pays qui font rĂ©fĂ©rence Ă  la formation des prestataires en matiĂšre de services de PF pour les jeunes mais ne reconnaissent pas que le jugement constitue une barriĂšre ou ne prĂ©cisent pas que la formation a pour objectif de lutter contre la discrimination de la part des prestataires seront classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. De mĂȘme, un pays sera classĂ© dans la catĂ©gorie jaune si les politiques indiquent que les services pour les jeunes sont abordables ou confidentiels, mais ne mentionnent pas les services ou les produits de PF

Les pays qui n'ont pas adopté de politique favorisant la prestation de services de PF pour les jeunes sont classés dans la catégorie grise.

Ce dernier indicateur porte sur les facteurs liĂ©s Ă  la demande, en particulier les efforts pour rendre l'accĂšs et l'utilisation par les jeunes d'une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives plus acceptables et appropriĂ©s dans leurs communautĂ©s. Pour soutenir l'acceptation de la contraception par les jeunes et assurer qu'ils sont libres de faire leurs propres choix, il est impĂ©ratif de diffuser l’information et de proposer un large Ă©ventail de mĂ©thodes contraceptives parmi les communautĂ©s dans lesquelles ils vivent. La Commission 2016 du Lancet sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des adolescents a jugĂ© que les interventions de soutien communautaire Ă©taient un Ă©lĂ©ment essentiel des services complets de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR).

Les activitĂ©s collectives qui mobilisent les communautĂ©s par le dialogue et l'action, plutĂŽt que de cibler les individus, sont considĂ©rĂ©es comme une pratique prometteuse pour changer les normes sociales entourant la SSR, y compris l'utilisation de la contraception. Outre l’engagement collectif, certaines Ă©tudes indiquent que les approches de synchronisation selon le genre et la participation des partenaires masculins dans la planification familiale permettent d’accroĂźtre l’utilisation de mĂ©thodes contraceptives chez les jeunes couples mariĂ©s et les partenaires masculins. .

Cet indicateur Ă©value la mesure dans laquelle un pays aborde les composantes d'un environnement favorable comme l'indique Ă  l’origine le guide PHI en termes de fourniture de services de contraception adaptĂ©s aux jeunes :

  • associer la prestation des services avec des activitĂ©s qui renforcent le soutien dans les communautĂ©s,
  • aborder les normes sociales et les normes de genre.

Le document actualisĂ© sur les PHI pour des services de contraception adaptĂ©s aux adolescentes ne fait pas spĂ©cifiquement rĂ©fĂ©rence Ă  ces deux composantes en ces termes, mais aborde le sujet en prĂ©cisant que les pays devraient lier les efforts multisectoriels d’engagement communautaire axĂ©s sur la demande et l’égalitĂ© des genres aux services de contraception adaptĂ©s aux adolescents, notamment par le biais de solides rĂ©seaux d’orientation. Les pays qui dĂ©crivent des interventions spĂ©cifiques pour renforcer le soutien en faveur de la PF chez les jeunes au sein de la communautĂ© plus large et s’attaquer aux normes sociales et de genre sont considĂ©rĂ©s comme des pays disposant d’un environnement politique favorable. Ils sont classĂ©s dans la catĂ©gorie verte. Les pays qui incluent une rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d'un environnement favorable Ă  la PF chez les jeunes, sans pour autant fournir de plan spĂ©cifique pour le faire, sont placĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Par ailleurs, les pays qui discutent en dĂ©tail de l'une des composantes d'un environnement social favorable, mais pas des deux, sont Ă©galement classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Les pays qui ne font aucune rĂ©fĂ©rence Ă  une activitĂ© visant Ă  crĂ©er un environnement social favorable en faveur de la PF chez les jeunes sont classĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite de l'Ăąge dans l'accĂšs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs aux services de PF en fonction du statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle et cite les neuf composantes essentielles de de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

La politique mentionne trois composantes des recommandations des Pratiques de planification familiale à haut impact (PHI) pour des services de contraception adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il n'existe aucune politique encourageant l’éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF ada